mardi 4 octobre 2011

Sociologie des TIC : séance 2, le téléphone.

Séance 2 : Le téléphone (mi XIXe mi XXe).

Comment on peut expliquer en sociologue l'émergence et la banalisation de ces techniques ? Le modèle de traduction possède des limites face au terrain : toutes les étapes sont ramenées à une seule opération. En effet, les étapes successives dans le développement d'une technologie, de la création à sa diffusion maximale sont des étapes de traduction.
Les sociologues ont crée d'autres méthodes permettent de mieux différencier ces étapes. Utilisation de la notion de cadre chez GOFFMAN par FLICHY pour rendre compte du cas particulier qu'est l'action sociotechnique. Ce dernier parle du cadre de fonctionnement et du cadre d'usage. On va préciser ce qu'est ces deux notions et les appliquer au cas du téléphone.

Cadre de référence chez GOFFMAN (ou cadre de participation/d'interaction) :
Toute action en société, toute interaction sociale ne peut avoir lieu que s'il existe un cadre préalable qui est rappeler par les personnes qui interagissent au moment où elles vont s'engager dans une interaction.
Ex : chez le boulanger, il y a un cadre qui simplifie l'interaction. Il est d'abord matériel, on est dans une boutique où l'on sait où l'on doit aller pour acheter le pain. Il y a aussi le cadre social puisque des rôles sociaux sont déjà fixés, ceux de vendeur et d'acheteur. « L'ouverture d'interaction », un moment préliminaire à l'interaction, permet de faire un cadrage de l'interaction : ce sont les signes de politesse avant d'engager l'interaction marchande.

Les cadres sont ambivalents chez GOFFMAN : ils sont à la fois contraignant et habilitant. Ils imposent des contraintes en séparant un intérieur et un extérieur (de façon matérielle ainsi que sociale), ils imposent une certaine configuration de l'action (il y a des rôles sociaux et des manières de produire l'action : on ne peut marchander le prix du pain ou alors on produit une rupture de cadre et des rappels à l'ordre sont fait par le vendeur et les autres clients). Les cadres sont aussi habilitant, ils fournissent un appui pour l'action et des ressources pour comprendre l'interaction.
Le cadre produit du sens tout en permettant d'agir. Pour GOFFMAN, les cadres sont assez stables, que ce soit historiquement (il n'y a pas beaucoup d'évolution sur la façon d'acheter un bien) ou à l'échelle de l'action en cours. Lorsqu'un cadre a été fixé à « l'ouverture » de l'interaction, il est rare qu'il soit modifié. Il arrive que toutefois des « modélisations » apparaissent, ce sont des petites modifications du cadre (lorsqu'un vendeur fait une démonstration de l'objet qu'il s’apprête à vendre). Il y a donc un cadre primaire (nettoyer une moquette) qui peut être modélisé, lors du test d'un aspirateur par un vendeur, par exemple. Il peut aussi s'effectuer un recadrage lorsqu'après une rupture de cadre, un nouveau cadre émerge (on connaît la vendeuse).

Pour CLICHY, on peut appliquer ces notions à l'action sociotechnique.
L'action qui consiste à faire fonctionner un appareil repose elle-même sur un cadre, c'est ce qu'il appelle un « cadre de fonctionnement ».

I- Le cadre de fonctionnement du téléphone.

C'est le cadrage que l'on met en place pour faire fonctionner correctement l'appareil. Il y avait plusieurs façons de faire fonctionner une radio d'un point de vue technique : par le sol ou l'eau puis par induction électrostatique. C'est en essayant des cadres de fonctionnement qu'un cadre s'est stabilisé, où l'on utilisait un émetteur/récepteur pour envoyer des ondes hertziennes dans l'atmosphère.
Un cadre de fonctionnement repose d'abord sur un cadre matériel : il faut en général de l'électricité (prise/pile/batterie). Ensuite, il y a un cadre social : un appareil fixe des rôles plus ou moins endossés par les personnes. Par exemple, l'abonné et l'utilisateur, les réparateurs, la hotline commerciale.

Au tout début des projets de téléphonie vocale, il y a eut plusieurs cadres de fonctionnement disponible.
Les deux premiers brevets de téléphone ont été déposé le 14 février 1876 dans la même ville, à Washington par BELL et GRAY. C'est preuve qu'un cadre de fonctionnement préalable avait été mis en place. Les historiens ont débattu pour savoir qui a eut l'idée en premier mais c'est complexe car beaucoup d'inventeurs avaient eut des idées similaires à l'époque, comme EDISON en 1875. Un italien émigré aux USA (MEUCCI) ainsi qu'un instituteur allemand nommé REIS qui avait présenté un projet de téléphone musicale en 1861.
En 1854, un ingénieur télégraphiste français, Charles BOURSEUL : « je me suis demandé si la parole elle-même ne peut pas être transmise par l'électricité, la chose est praticable, voici comment ».
50 ans plus tot, un allemand nommé HUTH a rédigé un traité sur « l'usage du tube parlant en télégraphie ». Il avait proposé en premier le mot téléphone.
Encore plusieurs années auparavant, l'anglais Robert HOOKE avait utilisé un système similaire a celui utilisé par les enfants avec deux boites cylindriques reliées par un fil.

Que peut on en dire sociologiquement ?
Tous ces inventeurs ne travaillaient pas séparément, il y avait des filiations. BELL, GRAY et EDISON connaissaient tous l'appareil de REIS car une copie avait été ramené d'Allemagne. REIS connaissait aussi le travail de BOURSEUL.
On voit des personnages attachés à des institutions, qui s'emparent d'objets de leurs prédécesseurs pour l'appliquer à leur propre travaux. Ce n'est toutefois pas une transformation continu de l'objet, sans rupture. HOOKE et BOURSEUL tentent de produire un certain nombre de principes techniques mais de façons différentes : HOOKE utilise une approche mécanique (comment la ficelle vibre) alors que BOURSEUL utilise une méthode électrique (transmission d'un signal).
On a donc deux cadres de fonctionnement profondément différents, celui de BOURSEUL et celui de HOOKE.

REIS et MEUCCI construisent des prototypes mais ils ne déposent pas de brevet. GRAY et BELL déposent chacun une demande de brevet le même jour mais on remarque que ce n'est pas le même type de demande de brevet : celle de GRAY est moins avancée, c'est un caveat, cela officialise l'intention future de déposer un brevet. BELL est le seul qui va développer et commercialiser des liaisons téléphoniques. Pour aller de l'invention à la production et au succès commercial, il faut une progression qui s'inscrit dans des cadres de fonctionnement successifs que l'ont peut différencier.

II- Les cadres d'usage du téléphone.

Selon le cadre de fonctionnement, on peut dire ou non si l'appareil fonctionne correctement, cela dépend ce que l'on attend de lui, et donc du cadre.
Le cadre d'usage est un cadre qui permet de cadrer une situation qui est celle de l'usage ordinaire. Il y a aussi une dimension matérielle et sociale, le cadre est contraignant et habilitant, il permet l'action et la signification.
En règle général, un innovateur s’efforce d'articuler un cadre de fonctionnement et un cadre d'usage : une innovation réussit fait que les deux cadres s'articulent et se stabilisent.

Pour la radio, les cadres de fonctionnement ne se sont pas stabilisés rapidement, on pensait au début qu'elle allait transmettre de la musique dans un cadre d'usage familial, ainsi qu'un cadre de fonctionnement permettant de communiquer produisant un cadre d'usage individuel avec les radios amateurs.
Le type broadcast comme on le connaît, avec la diffusion de programmes, est arrivé assez tard.

La mise en place d'un cadre de fonctionnement particulier au téléphone :
On a vu émerger des premiers cadres d'usage pour la téléphonie vocale. De même, il y eut des cadres d'usage avant même que les appareils se stabilisent : en 1863, PARVIL décrit les expériences de REIS devant l'académie des sciences « avec cet appareil, la parole se transmettra comme la pensée, comme l'écriture. Un souverain pourra commander son armée d'un bout à l'autre de l'Europe. ». On pensait en France le téléphone comme un élément de pouvoir alors que les anglais le voyaient plutôt comme un objet de loisir et économique : « j'espère voir un jour des progrès techniques qui permettront de transmettre des conversations orales par le câble transatlantique. Nous verrons alors des commerçants converser de leurs affaires avec des correspondants sur l'autre rive ».
Un journaliste faisant un article sur un homme arrête pour arnaque car il voulait récupérer des financement pour un téléphone : « Les personnes bien informées savent qu'il est impossible de transmettre la voix humaine par fil et quand bien même cela serait possible, cela n'aurait aucun intérêt ».
Il y avait des résistances, notamment chez les gens du télégraphe, qui voyaient le téléphone comme un danger. Il y avait donc un lien entre le cadre de fonctionnement de la télégraphie et celui de la téléphonie : BELL et GRAY travaillaient sur la télégraphie multiplex, ils voulaient faire passer plusieurs signaux télégraphiques sur un même câble, découvrant ainsi le moyen de transmettre la voix humaine. Il y a donc des technologies proches qui finalement, si elles permettent de s'améliorer réciproquement, produit des tensions et des blocages dans le développement de l'une d'elle. GRAY abandonne l'idée du téléphone pour développer la télégraphie multiplex alors que BELL s'en passionne et veut apprendre à des personnes sourdes à produire des sons et à être compris. Les mondes sociaux et techniques diffèrent entre ces deux individus. Il y a donc une trop grande proximité des deux cadres de fonctionnement.

Relation entre le télégraphe et le téléphone :
Après le développement du cadre de fonctionnement du téléphone, les télégraphistes ont mis en place un recadrage de leur cadre de fonctionnement pour intégrer le téléphone. Pour les télégraphes, le téléphone devait faciliter l'utilisation du télégraphe mais ne pas le remplacer.
CHANDLER de la western union pensait que les opérateurs télégraphiques finiraient par se parler plutôt que de continuer à se télégrapher : il n'y a pas de cadre d'usage car l'individu ne peut pas utiliser lui-même la technologie mais devait se rendre à un endroit précis pour qu'un télégraphiste transmette le message. La conversation interpersonnelle n'était pas envisageable pour certains.

BELL met en place un cadre de fonctionnement très différent de celui du télégraphe : « je veux un outil de communication à distance sans intermédiaire ». C'est ce que dit la publicité pour son appareil, met en avant l'autonomie vis à vis des opérateurs : facilité et rapidité.
Les télégraphistes refusent de s'intéresser à cet appareil, BELL va crée sa propre entreprise pour produire son appareil, il va trouver des financements ailleurs notamment avec HUBBARD, un grand bourgeois de Boston dont la fille était sourde et muette (qui deviendra la femme de BELL, qui lui apprendra à parler). C'est un cadre de fonctionnement qui se distingue de celui de la télégraphie, ne produisant pas de cadre papier et mettant les utilisateurs à égalité lors de l'interaction : c'est pour cela que l'armée a préférée d'abord les télégraphes.

Le premier cadre d'usage du téléphone :
La télégraphie envoi un message et le téléphone permet une conversation. C'est plus complexe car le cadre d'usage conversationnel a préexisté à l'usage du téléphone, c'est au sein même du télégraphe qu'on l'a vu émerger : on parlait de « courrier postal par l'électricité ».
Dans les 1860', on voit quelques usages de type conversationnel apparaitrent. En 1866, même si cela coûte très cher, il y a déjà des échanges de types conversationnel commerciaux qui se mettent en place. En 1876, on voit apparaître un premier central télégraphique qui permet de relier les unes aux autres des lignes privées. A cette époque là, ce système sert plutôt au travail, aux avocats, etc.
En 1879 à Pittsburgh, il y a 300 lieux équipés d'une ligne et il y en n'a seulement 6 qui sont des lignes résidentielles, et encore, car ce sont des entrepreneurs qui veulent contacter leur usine. Au delà de ces usages isolés, c'est la bourse qui l'utilise principalement, tout comme avec le télégraphe à ses débuts. 640 cabines téléphoniques à Wall Street à la fin XIXe.
Les utilisateurs appartiennent à une seule et même profession : en Angleterre, il y a beaucoup de médecins, à Londres ce sont des avocats. En France, on constate que les 48 premiers abonnés sont des banques, des agents de change, des journaux et des industriels du télégraphe/téléphone. En 1884, au bout de 5 ans, les lignes téléphoniques sont installées dans les quartiers commerçants et industriels de Paris et de la proche banlieue. C'est donc un cadre d'usage sectoriel, il y à une petite instabilité car l'on voit apparaître des conversations moins enclavées. Les historiens pensent que le téléphone a dynamisé l'économie en permettant les conversations intersectorielles.

Le deuxième cadre d'usage du téléphone :
A comme particularité d’apparaître au moment où le téléphone a gagné la sphère privée. Paradoxalement, il y a un retour vers le cadre d'usage de la télégraphie. Ce deuxième cadre d'usage est repérable auparavant dans la télégraphie électrique : il n'y en a quasiment pas eut au domicile mais on avait songé en 1846 dans punch que le « télégraphe devait être introduit au bureau et dans le cercle domestique ». Le télégraphe a été installé dans des lieux à la frontière de la sphère professionnelle et de la sphère privée : dans le club anglais où l'on se retrouve pour parler travail et politique, à Londres il y a une quinzaine de club équipé pour recevoir de l'information politique (toute les 30min, résumé des débats du parlement).
On voit commencer à se mettre en place des services plutôt pour la sphère privée mais qui ne servent pas à des conversations : transmettre des informations type commande : selon le nombre de tours avec une manivelle, cela appelle un certain type de service (médecin, police, coursier). NY : 12000 personnes équipées, 6K appels par jour. C'est un grand nombre pour l'époque.
BELL en 1878, au moment où il cherche à conquérir le marché privé, il veut que ses commerciaux ciblent en premier les zones couvertes par le service télégraphique, pour lui c'est un concurrent. La même année, il y a 500 maisons équipées dans la nouvelle Angleterre, uniquement pour le monde professionnelle et pas pour les services d'urgence. Aux USA, ce deuxième cadre d'usage s'est mis en place plus tard car on l'utilisait plutôt pour être joignable par le travail à la maison : le cadre d'usage s'intéresse aussi aux raisons de l'utilisation, au sens donné. Avec le téléphone, il y a un sentiment d'ubiquité, on peut être présent partout et prendre des décisions à distance. Le déploiement de la téléphonie vocale au domicile s'est accompagné d'un déploiement vers le centre domestique d'activités communicationnelles impliquant des rapports hiérarchiques : on commande des produits et des services, tel un entrepreneur. Aux USA, ce sont dans les hôtels que se déploient rapidement le téléphone : il y a autant de téléphone dans les hôtels de NY que dans toute l'Espagne. Il y a un pic d'appel à NY pour noël pour les achats de cadeaux.

Troisième cadre d'usage du téléphone : la conversation privée.
On le voit apparaître mais on le considère au départ comme une déviance. En 1909, à Seattle un exploitant du téléphone fait une étude sur les appels pour les classer : 20% des appels à des commerçants, 20% des appels du domicile au bureau, 15% sont des invitations, 30% sont des « bavardages ». Pour lui, c'est une nuisance car c'est « un usage inutile », cela occupe les lignes téléphoniques pour des choses non nécessaires (le réseau est très rapidement saturé ; 1914 : un annuaire donne comme instruction « les messages d'affaires et les conversations longues distances sont toujours prioritaires sur les conversations privées »). C'est ainsi jusqu'à la WWI.
Après la WWI, on trouve que cela à un sens d'avoir une conversation au téléphone seulement à longue distance. Cela reste un usage inutile si c'est un appel local. C'est dans les 30' que l'on va voir apparaître une téléphonie reposant sur la sociabilité familiale et amicale : on parle de « visite téléphonique » dans la publicité, pour prendre des nouvelles de la personne.

→ Milieu rural :
Cet usage centré sur la sociabilité s'est déployé de façon différencié aux USA et en Europe. Aux USA, il est apparu dans le monde rural de façon prématurée : 1907, 2M d'agriculteurs ont des téléphones (25% des agriculteurs), en 1913, on estime que 50% des fermes isolées sont reliées au téléphone. Il y a plus de fermes raccordées au téléphone que de fermes qui reçoivent du courrier.
A cette époque, ce sont les deux premiers cadres d'usage qui dominent, le téléphone est pour le travail. Les paysans américains sont pris dans une agriculture très industrialisés (par rapport aux fr et ang) : la bourse au grain de Chicago est très importante, le cours du grain est fixé par chaque Etat. Le téléphone permet alors de recevoir des informations sur le cours du grain ainsi que sur la météo. Ce cadre d'usage a fournit une très grande légitimité au téléphone : hiver 1909 très rude, la récolte des fruits du Colorado a été sauvé grâce au téléphone. Le besoin de téléphone a été relayé par la classe politique lors des campagnes : « il nous faut de bonnes routes et le téléphone ».
Aux USA, l'habitat agricole est très peu dense et donc le téléphone a permit une certaine intégration sociale : plusieurs fermes auparavant partageaient une même ligne, même si chacun avait un poste : ils pouvaient décrocher pour parler avec les voisins. Il y avait des zones où les compagnies de téléphone ne voulaient pas installer de lignes car peu rentable et ce sont des coopératives qui ont pris en charge les coûts d'installation des lignes.
Les opératrices téléphoniques sont inscrites dans un réseau de sociabilité, permettent de donner des nouvelles des individus et de dire où est le médecin de la région : une société a perdu un procès car une de ses opératrices n'a pas pu dire assez vite où se situait le médecin, causant la mort du patient.
En 1907, le téléphone est devenu un objet de sociabilité notamment pour les femmes d'agriculteurs. En 1909, un article de presse explique que le principal usage du téléphone dans les zones rurales est social. Le troisième cadre d'usage est devenu alors dominant dans ces zones.

→ Milieu urbain :
Le téléphone a accompagné la croissance urbaine. C'est un moment d'exode rural important et une croissance des banlieues. La téléphonie a facilité l'étalement urbain. C'est pour cela que le téléphone est devenu très important pour le maintien du lien social après le déracinement. C'est un moyen de continuer a prendre des nouvelles mais aussi de s'intégrer dans la nouvelle zone.
Il y a une importance du téléphone local, c'était une surprise pour les exploitants. En 1907, les appels locaux font 97% du total des appels aux USA. De 1907 à 1927, le trafic local a doublé alors que le trafic longue distance est restée relativement stable. C'était un moyen plus utilisé que le courrier papier (6 fois plus fréquent en 1927).
C'est à ce moment là que l'on voit apparaître le fait que la téléphonie domiciliaire est devenue une activité principalement féminine. L'entretien des liens sociaux est plutôt confié aux femmes. Même si au début le deuxième cadre d'usage était dominant, assez rapidement le téléphone s'est mis à basculé sur le troisième cadre d'usage avec les conversations longues et personnelles, sans objectifs définis.

Conclusion : A partir des 20', cet état de fait est à peu près fixé aux USA et il l'est en France dans les 30' et dans l'immédiate après guerre.

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