lundi 17 octobre 2011

Géo des Suds 05 - 10 / 12 - 10







Population , dynamiques de peuplement et santé










  1. Précautions méthodologiques


Les hommes étant le sujet de ce cour, il faut les compter donc faire des recensements. Le problème est que si l'on s'appuie sur la liste des États cela devient confus. En effet, le dénombrement des États en Afrique est très problématique. Le Sud-Soudan n'est pas considéré comme un État, mais le Nord-Soudan si, et il est intégré en Afrique du Nord. Le Somaliland est un État qui fonctionne mais n'étant pas reconnu par l'ONU alors que le reste de la Somalie est en guerre. Les États insulaires ne sont pas toujours pris en compte (Cap-Vert, Seychelles, Mayotte, Maurice, Comores, Sao Tomé, …). Autre soucis deux fragments sont rajoutés souvent, la Réunion et Saint Hélène pourtant partie des États français et anglais. Le Sahara occidental est de son coté considéré comme un État à part, placé dans l'Afrique subsaharienne. Bref le nombre d'États est toujours mouvant.

La superficie de ce continent pourrait comprendre USA, Chine, Inde, Europe et Argentine. C'est donc un continent gigantesque.


Longtemps on a considéré ce territoire comme sous-peuplé, puis dans les années 1940-1950 on a découvert que leur croissance démographique explosait, inquiétant tout le monde. Plus récemment le SIDA est souvent annoncé comme le fléau de l'Afrique subsaharienne. De multiples questions tourne donc autour de la démographie.


Les statistiques de recensement sont de mauvaise qualité souvent trop vieilles et surtout politisés par les pouvoirs d'État. Ceux-ci cherchent effectivement à bénéficier des aides internationales or cela dépend de la population qu'on grossit ou qu'on diminue selon les besoins. Ainsi cela devient très problématique pour quantifier ces populations. Enfin le recensement coûte cher et une base statistique telle l'INSEE ne rapportant pas d'intérêts immédiats, ceux-ci sont souvent faussés par des coûts élevés obligeant à falsifier les résultats. Les statistiques sont donc peu précises, l'informalité est courante. C'est donc un soucis pour les chercheurs mais plus encore pour l'État qui n'a pas de fondements fiables pour établir des projets. Il y a cependant eut des projets dans les années 2000 avec des enquêtes multi-États mais souvent limités à la démographie par exemple.


L'utilisation des statistiques dans notre travail demande donc de donner un ordre de grandeur et non pas un nombre précis.



  1. Répartitions et densités


  1. De fortes inégalités de peuplement


Une expression des années 1970 reste valable aujourd'hui : « L'Afrique est un fond faiblement peuplé avec des îlots fortement peuplés ». En calculant une densité brute, superficie divisée par la population, on a des chiffres comprenant le Sahara et les concentrations des côtes donnant 70 habitants au km². Du coup, on veut les corriger en prenant les pays, mais là encore on trouve de grandes disparités. D'autres chercheurs prennent en compte les surfaces arables (qu'on peut mettre en culture) et s'approche à environ 200 habitants au mètre carré par terres arables.

Deux ensembles de population se distinguent alors la côte Ouest et la côte Est avec un foyer proche du lac Victoria, un foyer dans les hautes-terres d'Éthiopie et d'autres foyers vers le Sud-Ouest (Swaziland, résultat de la fuite des Swazis devant les Zoulous ou Lésotho, fuite aussi devant les Zoulous des Sothos(?)), souvent on prend toute la côte Est. Entre les deux on parle d'une diagonale du vide croisant ensuite le Sahara.

Dans la diagonale du vide les densités sont majoritairement à moins de 15 habitants au km² (densité brute par pays). Les poids lourds démographiques étant le Nigéria, l'Afrique du Sud et l'Éthiopie.


  1. Des explications complémentaires


Cette répartition s'explique par plusieurs facteurs. Physique d'abord avec le Sahara et le désert du Namib, même si les explications physiques n'empêchent pas l'installation de l'homme (au plateau Mossi du Burkina Faso, terre sèche et pauvre, la densité est très forte).

L'histoire peut fournir des réponses partielles parfois contradictoires. Ainsi la traite qui concerna 24 à 25 millions de personnes eut des effets de spirale négative. Les peuples les plus exposés à la traite furent installées dans l'intérieur des terres mais pas trop profondément. Ceux proches de la baie étaient des royaumes favorables à la traite et qui se fournissaient dans l'arrière pays. Ainsi, les royaumes du Sud créèrent une sorte de désert humain et les peuplades partirent se réfugier dans d'autres régions plus au Nord ce qui explique la bande vide entre deux zones peuplées de l'Ouest. Pareil dans la République du Congo et en Centrafrique.

Pour d'autres chercheurs, les États forts ont attirés les populations comme le royaume de l'actuel Mali, le roi du Bouganda, … Or ce sont des zones de très fort peuplement. Donc dans certaines circonstances, dans certains lieux avec un État mieux organisé, ils ont pu attirer les migrants qu'ils ont pu intégrer plus facilement. Les systèmes acéphales plus éclatés ne séduisant guère. Mais ce n'est pas toujours le cas, les Zoulous, peuple prédateur avaient un État fort mais qui provoquait la fuite des autres peuples de la région et qui provoqua un autre désert humain.

La colonisation eut un grave impact démographique via la corvée surtout. Les puissances coloniales quand elles mirent en valeur le continent africain durent trouver une population peu nombreuse, elles sont donc aller les chercher loin dans les terres pour les concentrer là où se trouvaient leurs intérêts. Ainsi au Kenya, une concentration se fit le long d'une ligne de chemin de fer obligeant un déplacement de populations et l'importation d'autres. Le Gabon connut le même phénomène sur un autre chemin de fer mais il perdit le tiers de sa population dans les corvées.

Les explications écologiques plus nouvelles sont intéressantes. Pourquoi n'y auraient-ils pas des territoires favorables aux conditions techniques d'une époque, même si aucun territoire n'empêche l'implantation de l'homme ? Ainsi certaines terres sableuses, mauvaises en rendements, sont pleines de paysans car elles sont très faciles à cultiver. De plus, l'agriculture dépend de la pluie qu'on ne maîtrise guère, or le sable stocke la pluie et la restitue assez lentement. Ainsi, l'incertitude de la pluviométrie est compensée par une terre qui restitue progressivement son eau et assure tout de même les récoltes. Cela explique aussi les concentrations de populations des montagnes, ces régions étant propices à l'agriculture, ce sont des terres légères, anciennement volcaniques et en étagement permettant davantage de cultures. L'alimentation est équilibrée, une culture échouant, une autre peut la compenser. Ainsi, plus il y a d'hommes en montagne, plus il y a de main d'œuvre, plus le territoire est valorisé. Les savanes qui ont de bonnes terres sont pourtant vides d'hommes. En effet, les paysans d'autrefois ne savaient pas cultiver ces terres dont les végétaux ont des racines très étendues en surface. Le brulis ne les extirpant pas et la technique ne suffisant pas, autrefois ces terres furent très peu développées et aujourd'hui seulement les paysans les plus riches ayant des techniques nouvelles peuvent enfin les cultiver.

La combinaison de toute ces explications pourraient justifier donc la répartition des hommes.



  1. La croissance démographique et ses conséquences socio-spatiales


  1. Une transition démographique haute et lente


Les sociétés africaines ont donc longtemps été peu prolifiques car les paysans étaient souvent à la merci d'un climat et d'un environnement difficile ou inapproprié. La croissance démographique a donc longtemps été faible jusqu'en 1950. De 1750 à 1950, la part de la population africaine dans le monde n'a cessé de baisser de 12% jusqu'à 7%. Puis elle est remontée et en 2000 a atteint de nouveau 12%. D'où vient ce tournant ?

Selon Giri « L'Afrique est aujourd'hui un continent qui se remplit, qui se remplit vite, qui se remplit à une vitesse accélérée. Dire qu'un tel phénomène a nécessairement des conséquences fortes bonnes ou mauvaises, sur l'État de l'Afrique d'aujourd'hui et qu'il en aura nécessairement sur l'Afrique de demain n'est pas énoncer une idée particulièrement géniale. Mais comment pourrait-on comprendre quelque chose au futur et au présent du continent sans porter d'abord le regard sur ce remplissage. ». C'est un continent devenu très dynamique où le problème n'est pas tant le vieillissement, comme en Chine, que celui de la jeunesse et de son problème d'emploi.

Dans le tournant des années 1950, on a on a une croissance formidable de l'Afrique subsaharienne se multipliant par 7 entre 1900 et 2000. Particulièrement après la WWII, 2 % dans l'immédiate après guerre, 2,5 % vers 1960, 2,9 % vers 1980 puis retour à 2,7 % vers 1990 et 2,3 % aujourd'hui. Cette croissance est donc encore rapide mais son ralentissement tend à nous montrer que ce continent est en pleine transition démographique (forte natalité, forte mortalité et faible croissance démographique → chute de la mortalité, forte natalité, forte croissance démographique (Afrique subsaharienne) → faible mortalité, chute de la natalité, forte croissance démographique (Amérique du Sud, Maghreb) → faible mortalité, faible natalité, faible croissance démographique (Europe)). La mortalité diminue par les progrès médicaux, meilleure alimentation, meilleur savoir des mères, …


La natalité diminue toujours au bout de quelques années mais pas pour le moment en Afrique. Le différentiel entre taux de mortalité et taux de natalité reste important et assure une croissance démographique majeure. La baisse de la natalité est enrayée depuis quelques années alors que la mortalité continue de chuter. Pourquoi la fécondité est-elle toujours aussi élevée (2,7 enfants par femme, 7 au Niger) ? Si la démographie est une chance future pour l'Afrique, comment ralentir cette croissance, la ramener à 3 enfants par femmes ? En moyenne, les femmes d'Afrique subsaharienne ont 5 enfants.


La mortalité de la plupart des pays pauvres d'Afrique a chuté très bas grâce aux campagnes de vaccination, aux campagnes publiques pour prévenir les maladies. Des années 1950 à 1970, la mortalité diminue fortement. Avec le tournant politique des années 1980, ces aides sont réduites, deviennent payantes, … Bref des maladies demeurent comme le SIDA et du coup, la mortalité stagne voire remonte légèrement depuis ces années. Or pour assurer la retraite, les parents comptent sur les enfants et du coup maintiennent une natalité forte car la mortalité stagne.


L'espérance de vie en Afrique subsaharienne est encore très faible, on vit en moyenne vers 52, 7 ans car on a dedans les centenaires africains et les bébés décédés ainsi que les enfants mourant jeunes. Ceci dit, cette espérance de vie n'a cessée de grimper depuis 1950 (37,5 ans en moyenne).


D'après la pyramide des âges, trois grands groupes de pays se distinguent : ceux qui n'ont pas commencé la transition démographique, l'Afrique de l'Ouest surtout, ceux qui rentrent en transition et ceux qui l'ont déjà entamé. Les États africains sont pourtant réticents à réduire la fécondité de leur pays. En effet, ils se sentent faibles sans une grande population, donc ne disent rien au mieux, ou insistent sur la continuité de cette croissance.

Guengant parle d'une transition démographique qui reste haute (écart entre courbe de la mortalité et courbe de la natalité est fort) et lente (50 ans de transition inachevée) en Afrique, basse et lente en Europe, basse et rapide en Amérique du Sud.

Cela relance les débats en géographie sur l'avenir de ce continent. Pour certains démographes, même la lenteur est bon signe, on va vers la fin de la transition. D'autres plutôt ethnographes, soulignent que la dégradation sanitaire de la fin des années 1990 va peut être faire remonter la natalité, cette dégradation provoque des comportements conjoncturels qui n'assurent pas la certitude de la baisse démographique.


  1. Les conséquences sociales et spatiales


A cause de l'excédent naturel, la population est extrêmement jeune. Le UN-habitat (basé à Nairobi) montre des tableaux de tranches d'âges en quantité selon la région d'Afrique. On constate qu'en Afrique centrale, près de la moitié de la population à moins de 15 ans, donc ne travaillent pas encore. Avec les plus de 65 ans, il y 85 dépendants pour 100 adultes actifs. Ce taux est très élevé, cela explique la mise au travail des jeunes : les plus vieux qui persistent à travailler. En Asie on est à 50 dépendants pour 100 actifs. En France, les moins de 15 ans s'élèvent à 15%.


La pyramide des âges est d'ailleurs explicite, sa base est extrêmement large et son sommet étroit. En Asie, la transition est encore visible et la base se resserre. Du coup, en Afrique où le travail est limité et occupé, la place pour les jeunes n'est pas assurée. Le taux de dépendance est donc encore très élevé.


Le problème touche donc particulièrement les enfants, qui ont besoin de soins particuliers et de cours. Or cela ne produit pas de biens immédiats, mais l'atout est à long terme et ça demande de l'argent. Du coup, ce facteur n'est pas favorisé par les États, ni par les aides internationales. Pour les économistes, un taux de fécondité supérieur à 2,5 % empêche à l'État de fournir du travail et de l'aide à chaque individu.


Alors que la croissance démographique est forte, des conséquences en découlent.

D'abord une croissance urbaine, qui n'est pas une exode rurale, les habitants des campagnes vivant toujours en campagne. Le nombre de villes croit de manière exponentielle, c'est la partie du monde où la croissance urbaine est la plus forte. Depuis 1960, il y a une dizaine de villes de plus de 10 000 habitants, en 2010, cela à explosé. A coté de ces grandes villes, on a une multitude de villes moyennes qui poussent.

La mobilité rurale est aussi extrêmement forte pour des gens en quête de meilleures terres ou de travail. Progressivement, l'arrière pays se densifie lui aussi. L'essentiel de la mobilité africaine n'est pas vers l'Europe mais vers les autres pays d'Afrique (Côte d'Ivoire où 1/3 des habitants sont immigrés, Nigéria et Afrique du Sud). Ce sont donc toujours des pays plus dynamiques que leurs voisins avec des économies plus fortes. Par exemple, en Afrique du Sud, on a des congolais surdiplomés et parlant plusieurs langues qui peuvent et trouvent souvent du travail dans ce pays. L'Angola sera bientôt un de ces pays d'émigration du fait des industries minières. On a aussi dans une moindre mesure des mouvements liés aux guerres : des réfugiés et des déplacés. C'est donc aussi la zone du monde où on a le plus grand nombre de réfugiés et de déplacés.

Par contre, en regardant la carte de l'Afrique dans son ensemble, rien n'a changé depuis 1960 ou presque. La densité rurale croît là où il y avait du monde et les villes continuent d'accueillir du monde. Dans l'Afrique subsaharienne, aucun État n'est en mesure d'assurer une politique de développement et de déplacements des populations. Ainsi, les gens continuent de s'installer dans les régions où il y a du monde donc des opportunités. Une dynamique de peuplement doit pouvoir organiser le continent, c'est un des enjeux du continent. Ainsi le Rwanda et le Burundi ont moins de 0,1 hectare par habitants, ce qui peut faire comprendre les guerres entre les deux pays.



  1. Malnutrition et santé, des indicateurs de sous-développement


  1. Malnutrition


Les indicateurs sanitaires en Afrique subsaharienne sont mauvais, en retard et des situations catastrophiques en découlent.

La malnutrition est le premier de ces critères. Ce déficit alimentaire chronique (pas assez d'argent pour se nourrir ou pas assez de quoi se nourrir), parfois saisonnier (souvent en campagne, les familles su Sahel sont nourries pendant la saison de récoltes, mais leurs stocks sont insuffisants en fin de saison sèche) ou catastrophique (guerre, très mauvaise saison, …). En général, les trois domaines sont toujours présents en Afrique, mais pas tous au même endroit. On entend parler avant tout des situations catastrophiques mais la situation de malnutrition chronique est de loin le sujet le plus grave.

Pour déterminer la malnutrition on se contente de calculer le nombre de calories par personne. La moyenne est de 2 700 calories par personne et par jour, les paysans africains étant plus proches de 2 400 en moyenne. L'autre mesure est de déterminer la production vivrière et celle-ci croît moins vite que la population. Enfin, on enquête aussi auprès des écoles en demandant directement aux enfants qui sont les derniers à passer pour choisir sa part avec les femmes. En priorité, les hommes se nourrissent jusqu'à plus faim, puis les vieux et enfin femmes et enfants. On peut donc avoir des hommes bien nourris et des enfants mal nourris.

Cette malnutrition tient donc à la hiérarchie des pouvoirs dans la famille liée aussi à la méconnaissance de certains faits (un enfant mal nourris sur 10 ans, va voir sa constitution être fragilisé, donc son avenir davantage compromis, une femme enceinte doit manger plus que les autres, …). Un cercle vicieux s'installe aussi : plus on est malade, moins on produit, plus de gens sont mal nourris donc faibles, … Enfin, la population se masse surtout en milieu rural, mais elle est trop pauvre pour se nourrir. Notons aussi que les techniques agricoles produisent un faible rendement.


Les émeutes de la faim en 2008 ont fait un débat chez les chercheurs. Janin souligne que ce n'est pas tant le fait d'un manque de nourriture puisque il y avait de quoi nourrir la population. C'est le fruit d'un manque d'argent qui pour une première fois a touché les classes moyennes. Il y a donc un décalage entre les besoins et les ressources (des importations en cas de famine : ce n'est pas le vrai soucis), entre besoins et capacités (manque d'argent pour se nourrir : problème principal) et un décalage entre besoins et droits (plus de subventions aux aliments de bases pour ne pas distendre les marchés).


  1. Système pathogène : un syndrome saharien pathogène


Les indicateurs de santé qui sont mauvais, se voient à travers deux indicateurs : la mortalité infantile qui est un indicateur synthétique et le taux de vaccination de la rougeole (vaccin peu cher et unique).

Trois ensembles de menaces sanitaires peuvent toucher les africains :

  • Les grandes endémies (pas une épidémie, qui est saisonnière, mais une maladie permanente) : malaria, paludisme aux formes complexes qui est transmise par une femelle moustique. La tripanosiomiase, transmise par une mouche, qui attaque le système nerveux et diminue la capacité de travail, on devient lent. L'onchocercose, transmise par une mouche qui pond des œufs dans le corps, et rend aveugle. La fièvre jaune est aussi présente. La bilharziose, qui sont des vers qui se fixent sur les reins et la vessie. Plus on est pauvre, moins on sait se protéger, plus on est exposé.

  • Les maladies classiques infectieuses et parasitaires qui sont connues au Nord comme au Sud mais où les médicaments ne sont pas disponibles en Afrique. Par exemple, le choléra, la typhoïde, la tuberculose, la lèpre, la coqueluche, la rougeole, …).

  • Les maladies de type pays riches. Ce sont des maladies propres aux pays riches avec du diabète, des cancers, de l'obésité, des maladies cardio-vasculaires, … Cela touche les populations des villes qui sortent de la malnutrition et qui ne varient pas assez leur nourriture riz pauvre en vitamine au Nigéria).

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