vendredi 2 décembre 2011

TD8 HISTOIRE MODERNE

Séance n°8


Compte-rendu d’ouvrage

Rosembauwm : la fabrication du papier dans la France des Lumières : Les Montgolfier et leurs ouvriers 1761-1805

Fabrique de papier de la famille montgolfière.

Naissance de l’industrialisation, valorisation du travail, recherche d’un travail rationnalisé< doctrine mercantiliste. Economie politique veut développer la puissance du roi,

Manufacture royale< volonté d’encadrement du travail.

I- Industrie traditionnelle qui tend à se moderniser

1) Techniques de fabrication du papier

Séparation et spécialisation des tâches

Triage du lin : lin de bourgogne est le plus utilisé, trié surtout par les femmes. Lin est mis dans l’eau, chiffon sont battue pour obtenir une patte grossière: le pilonnage

Forme : tamis métallique< elles font apparaitre les feuilles de papiers.

Séparation des feuilles et du feutre, étape donné aux personnes qui travaillent depuis longtemps.

Demande gestes précis et réguliers, recherche de la qualité plutôt que de la quantité.

Tradition

Concurrence des hollandais< techniques nouvelles, perfectionner le savoir ancien.

2) Manufacture Mongolfier : exemple de réussite ?

Réputation des Montgolfier< bénéficient d’avantages : réseaux bien organisés

Manufacture dans le nord du Languedoc< production de papier blanc.

Industrie papetière s’adresse à une clientèle aisée notamment à l’étranger

Arrivée du cylindre hollandais

Réalisation des rames qui rivalisent avec le propratria hollandais

3) Rôle de l’Etat entre réglementation et subventions : nouvel ordre des Mongolfier

Etat représente un soutien financier, rôle réglementaire mais Etat veille au bien des manufactures< toujours dans le but de concurrencer la production hollandaise.

Série de réglementations en 1671 : mesures de Colbert

Volonté de l’Etat d’aider les fabriques mais souvent prudence par l’inaction.

Relation complexe entre rejet et acceptation, fabriques elles-mêmes ne veulent pas suivre les règles de l’Etat.

Ordre du bureau du commerce ; inspecteurs du travail qui veillent au respect des édits royaux.

Mission à l’étranger avec le soutien de l’Etat< volonté d’acquérir des techniques et matières premières en Hollande.

Fonctionnement du marché doit être rationnel et s’adapter aux gouts de la clientèle. Entreprise pilote

Anoblissement de Pierre Mongolfier, fabrique devient une fabrique royale.

II- Les modes ouvrières ou le refus de l’innovation

Domination de la production artisanale, essor de l’industrie nouvelle.

1) Une vielle tradition

Ouvrier stable et appliqué, « des automates ». Mauvaise image des ouvriers, le vrai problème est la boisson. Ils craignent l’ouvrier querelleur.

Compagnons< savoir faire les rend uniques, très proches des traditions.

Formation des jeunes ouvriers afin de se débarrasser des compagnons.

Lutte perpétuelle, compagnons papetiers s’associent avec les confréries religieuses.

Métier avant tout saisonnier

Réseaux familiaux< industrie papetière est une industrie fermée.

2) Le lock out : une opportunité pour les Montgolfier

Veulent se débarrasser des modes, ne tolèrent aucune ingérence envers les compagnons Nouvel espèce d’ouvrier.

Dépendance des ouvriers< foi des Lumières dans l’action raisonné, dérégulée la haute sphère de l’industrie papetière.

Remplacement des compagnons par des jeunes triés sur le volet. Jeunes issus des paysans journaliers de la vigne< ne connaissent pas les hommes de métiers.

Introduction des cylindres hollandais

III- Nouvel ordre des Montgolfier

Règles délimitent la sphère du travail< emploi du compagnon- stabilité, division du travail est maintenue.

1) Paternalisme

Ouvriers ne doivent pas se mêlés des compagnons et de leur maitres

Communauté morale< soin apporté, toutes commodités qui sont en son pouvoir. Petit village, dortoirs, qualité supérieure des autres papeteries.

Avances en liquide et en nature aux ouvriers apprentis. Mais réseau de dettes car tenu de compte important qui entraine une certaine dépendance.

Travail familial< travail des femmes et des enfants

Paternalisme est un élément précieux dans ce régime disciplinaire polyvalent.

2) Discipline stricte afin d’exercer ce nouveau « régime »

Programme disciplinaire, certaines de ces règles sont pourtant contradictoires. Œuvre d’hommes de pratiques, création de nouveaux ouvriers modèles.

Mais n’en fait pas pour autant du proto-taylorisme.

Progrès techniques. Exigence d’une assiduité sans failles.

Fonctionnement en cuves

Etablissement d’une journée réglementée. Horaires et production des ouvriers< fabrication synchronisée.

Comptabilité même des cubes et des outils (chiffres et lettres dessus).

Entraine des formes de résistance< tensions surtout après le lock out de 1781. Actions individuelles plutôt qu’un ludisme concerné.

Fuites< esprit nomade. Pour combattre cela : Nouvelle main d’œuvre issu du pays.

3) Organisation et gestion de l’industrie

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